Le lapin
La cage d’un lapin nain devrait avoir pour dimensions minimum 40 cm de haut, 70 cm de long et 45 cm de large.
Le sol de la cage peut être tapissé de litière végétale ou de copeaux de bois. Par-dessus, on peut ajouter une couche de paille, ou mieux, du foin qui lui servira à la fois de litière et de repas.
Il faut changer et nettoyer sa cage au moins 2 fois par semaine.
Placer sa cage en hauteur, ce qui facilitera les contacts.
Éviter de la mettre devant une fenêtre car l’exposition directe et prolongée aux rayons du soleil à travers une vitre peut provoquer un effet de serre dangereux pour lui.
Faire particulièrement attention à éviter tout courant d’air : les lapins sont très sensibles au niveau respiratoire.
Éviter de faire cohabiter plusieurs lapins dans une même cage, ils apprécient peu la compagnie (sauf en période de reproduction !).
• Les griffes
Leur pousse est continue. Selon le lapin, le sol sur lequel il vit, son activité, etc… elles peuvent s’user suffisamment seules ou pousser exagérément.
Si elles mesurent plus de 1,5 cm environ, il est temps de les couper avec un coupe-griffes.
• Les dents
Elles sont à croissance continue. Si elles ne s’usent pas correctement et poussent trop, ce peut être dû à un défaut d’alignement ou à un problème d’alimentation.
En prévention, donner à votre lapin des aliments riches en silice (comme le foin par exemple), qui sont très efficaces pour « user » les dents.
Si une coupe est nécessaire, n’essayez pas de le faire seul, vous risqueriez de provoquer une fracture de la racine de la dent, une fracture de la mâchoire ou de lui couper la langue !
Mieux vaut donc se rendre chez votre vétérinaire.
Le lapin est un herbivore.
Le foin sera distribué à volonté.
Les graines et granulés « spécial lapins » devront être distribués en respectant des quantités précises car ils sont très riches en énergie et pourraient le faire grossir.
On peut également lui donner quelques friandises (en petite quantité) :
– des légumes frais (feuille de chêne, endive, carottes ),
– des fruits (pomme),
– du pain sec ou une biscotte.
Lui laisser à disposition une pierre à lécher, pratique pour les apports en sels minéraux complémentaires.
Ne surtout pas oublier de lui laisser de l’eau claire et propre à volonté, de préférence à l’aide d’un biberon pour éviter les souillures.
Il s’agit d’une maladie virale transmise par piqûre de puces ou de moustiques. Elle se traduit par de la fièvre, une conjonctivite, des nodules rougeâtres sur la tête et la zone génitale. On peut également observer un gonflement au niveau de la face et des membres.
• La maladie virale hémorragique
Il s’agit d’une maladie virale très contagieuse et foudroyante. Très souvent, le décès est tellement brutal que les symptômes n’ont pas le temps d’être observés. Elle se transmet surtout de lapin à lapin mais une contamination indirecte, notamment par les légumes et le foin, est également possible.
• Protocole vaccinal
La vaccination contre ces deux maladies s’effectue conjointement. Une seule injection de primovaccination est nécessaire. Elle peut débuter à partir de l’âge de 6 semaines. Le rappel est ensuite annuel.
Les piqûres de puces provoquent des démangeaisons et peuvent parfois, lors d’infestations massives provoquer une anémie. Mais il ne faut pas oublier non plus que les puces sont des vecteurs de maladies comme la myxomatose, d’où l’intérêt de bien traiter votre lapin.
Attention, certains produits efficaces chez le chien et le chat sont toxiques pour le lapin et peuvent provoquer des chocs mortels. Il ne faut donc pas hésiter à demander conseil à la clinique.
Les lapins de compagnie sont en général protégés des vers par leur mode de vie et une bonne hygiène. Néanmoins, dans certains cas, ils peuvent être exposés, notamment si :
– votre lapin mange beaucoup de verdure fraîche,
– votre lapin a accès à un jardin,
– vous lui donnez des plantes sauvages,
– votre lapin vit avec un chat ou un chien.
Si vous repérez la présence de petits vers blanc dans les crottes ou au bord de l’anus, parlez-en à votre vétérinaire afin de lui prescrire les produits adaptés.
La lapine n’a pas de cycle sexuel (ovulation provoquée par le coït). Les périodes d’acceptation du mâle surviennent périodiquement, et sont plus nombreuses et plus longues à la belle saison.
La stérilisation est conseillée pour éviter, si un mâle et une femelle partagent la même cage, de se retrouver avec une famille (très) nombreuse, mais aussi pour prévenir certains comportements indésirables qui apparaissent à la puberté comme le marquage urinaire ou l’hyper-excitation chez le mâle. La stérilisation chez la femelle permet également d’éviter l’apparition de maladies de l’appareil reproducteur comme les infections ou les tumeurs utérines quand l’animal vieillit. La stérilisation se pratique à partir de 6 mois.
Le furet
• Le brossage
Il évite que le furet n’avale trop de poils qui pourraient lui provoquer une occlusion (important chez les angoras). Il faut utiliser un peigne ou une étrille pour chat ou « spéciale furet » et augmenter la fréquence lors de la mue.
• La coupe de griffes
Attention de ne pas couper la partie rosée (partie vivante) de la griffe qui est visible par transparence. A faire lorsque les griffes sont trop longues soit environ une fois par mois pour les pattes arrière et 2 fois par mois pour les pattes avant.
• Le nettoyage des oreilles
Le furet sécrète un cérumen abondant et noirâtre. De ce fait, le nettoyage des oreilles est très important et permet d’éviter des infections. Il est à réaliser dès que le pavillon commence à être sale. Il est souvent difficile si on manque d’habitude (il est préférable d’habituer le furet lorsqu’il est petit).
Attention !
Il ne faut nettoyer que le pavillon et ne jamais introduire le coton-tige dans le conduit auditif.
Des produits spéciaux existent pour dissoudre le cérumen à l’intérieur du conduit.
La présence de nombreuses croûtes peut être la conséquence d’une gale.
N’hésitez pas à nous demander conseil.
• La douche
Elle permet de nettoyer un furet qui s’est sali. Il faut absolument utiliser un shampooing spécifique pour animaux. Les shampooings pour humain, même pour bébé, n’ont pas le même pH et irritent la peau du furet.
Attention !
Il ne sert à rien de trop le laver car son odeur ne disparaîtra pas, au contraire : la douche va enlever le sébum qui protège sa peau et l’animal va donc en sécréter davantage pour se reprotéger, ce qui risque d’augmenter l’odeur.
L’apprentissage du contrôle de la morsure chez le fureton se fait entre 5 et 8 semaines. Il vaut donc mieux éviter de le séparer de sa mère avant. Si, malgré tout, il continue à mordre, il faudra prendre du temps pour l’éduquer fermement.
S’il mord, lui donner une tape sur les fesses. S’il revient à la charge, le prendre par la peau du cou en criant un NON ferme et avec une voix grave. Le tenir par la peau du cou jusqu’à ce qu’il se calme (cela peut être très long parfois). Une fois calmé, le mettre dans sa cage et faire comme s’il n’existait plus.
Le furet est un carnivore strict. Plusieurs possibilités existent pour l’alimenter :
– des croquettes « spécial furet », de bonne qualité et ayant comme principal composant des protéines,
– des croquettes pour chats car ces deux espèces ont des besoins alimentaires proches.
Le furet est sensible à plusieurs virus, notamment celui de la maladie de Carré et celui de la rage ( liste non exhaustive).
• La maladie de Carré
Due à un virus proche de la rougeole, elle est mortelle. Heureusement, un vaccin existe.
Il faut réaliser deux injections à 1 mois d’intervalle avec un rappel annuel pour immuniser l’animal. On ne peut commencer à vacciner qu’après 10 semaines d’âge, car avant, les anticorps maternels bloquent la prise du vaccin.
• La Rage
Le vaccin est demandé pour les furets qui voyagent à l’étranger (avec une puce électronique et un passeport), mais n’est pas obligatoire en France
Traiter une fois par mois les furets qui sortent dehors en laisse ou en liberté, afin de les protéger contre les puces et autres parasites qu’ils pourraient attraper. Des produits spéciaux pour les furets existent, n’hésitez pas à nous demander conseil.
Le furet est peu sujet au parasitisme, mais une vermifugation préventive pour des questions sanitaires est importante.
• Il est fortement recommandé de faire stériliser sa furette, avant ses 6 mois :
Son cycle sexuel présente en effet une particularité : les chaleurs commencent aux alentours de février, mais ne s’interrompent pas forcément. Tant qu’il n’y a pas d’accouplement, la femelle peut rester en chaleurs durant plusieurs mois (jusqu’à la fin de la saison de reproduction) ! Sur cette longue période, les oestrogènes libérés peuvent s’avérer toxiques et entraîner la mort de l’animal par aplasie médullaire (plus de cellules dans la moëlle osseuse).
Compte tenu de ce risque, il est recommandé de stériliser la furette si le propriétaire ne désire pas mener de reproduction. Deux méthodes sont alors possibles :
– la stérilisation chirurgicale, définitive,
– la stérilisation temporaire par mise en place d’un implant sous-cutané.
• Chez le furet mâle :
Le rut (de décembre à août) n’est pas dangereux pour l’animal. Durant cette période, l’animal dégage une odeur marquée et son pelage tend à se jaunir sous l’influence des glandes sébacées. Il présente alors un comportement de marquage urinaire. Il est simplement recommandé de l’isoler de ces congénères, afin qu’il ne sollicite pas de ses ardeurs les femelles et ne se batte pas avec les autres mâles en rut.
La castration présente l’avantage d’atténuer l’odeur du rut et de supprimer le marquage urinaire. On utilise en général l’implant sous-cutané qui permet une stérilisation temporaire.
Le furet présente des glandes au niveau de l’anus qui contiennent un liquide nauséabond que l’animal utilise en cas d’émotions intenses (stress ou plaisir). Elles constituent un moyen de défense, voire de marquage. Ces glandes ne sont pas responsables de l’odeur dite « musquée » du furet, qui est liée aux glandes sébacées qui parsèment son corps.
En conséquence, l’ablation des glandes anales ne changerait en rien l’odeur de l’animal. De plus, depuis mai 2004, cette intervention est interdite en France, comme toutes les opérations à but non curatif (Convention Européenne pour la protection des animaux de compagnie).