Fiches conseils

Fiches conseils 2018-01-07T13:49:18+00:00

En cas de morsure

Les faits

On estime à environ 500 000 le nombre de cas de morsures de chiens en France chaque année.
Ces morsures entraînent 60 000 hospitalisations chaque année,
Entre 0,5 et 1% des urgences chirurgicales sont dues aux morsures de ces animaux.

Les chiens qui statistiquement mordent le plus ne sont pas ceux qu’on appelle « chiens dangereux » ou « chiens de catégorie » mais des races qui font parties des plus courantes :
1) Le Labrador
2) Le Berger Allemand
3) Le Jack Russel Terrier

Que faire en cas de morsure ?

• Votre blessure
– Nettoyer la plaie avec de l’eau et du savon de Marseille en appuyant un peu pour faire saigner.
– Mettre du désinfectant (bétadine, diaseptyl, mercryl …).
– Aller rapidement chez le médecin afin qu’il vous mette sous antibiotiques car des complications graves peuvent apparaître du fait que les animaux sont porteurs de nombreuses bactéries dans leur gueule. Demander un constat de blessure si vous souhaitez porter plainte.
– Si la plaie est profonde et localisée à la main, se rendre rapidement à la clinique de la main car des lésions tendineuses doivent être réparées rapidement pour éviter des séquelles (Clinique Jeanne d’Arc, 21 rue des martyrs, 44100 Nantes, Tél. 02 51 84 88 00).

• Si vous souhaitez porter plainte
Munissez-vous de votre constat  de morsure réalisé par votre médecin, et allez au commissariat de police (ou auprès du procureur du tribunal le plus proche de chez vous si le commissariat est débordé)  pour déposer une plainte contre le propriétaire du chien.

Vos obligations légales si votre chien a mordu

– La loi impose d’emmener votre chien chez votre vétérinaire afin de réaliser 3 visites sanitaires. Le but de ces visites est de s’assurer qu’il n’a pas pu transmettre la rage à la personne mordue, et ce, même votre chien est vacciné contre la rage. (articles L.223-9 L.223-10 R.223-35 & R.228-8 du Code Rural).

La première visite doit avoir lieu le plus tôt possible après la morsure, dans l’idéal dans les 24 premières heures. Les deux autres visites seront programmées le septième jour et le quinzième jour après la morsure.

Ces visites sont indispensables : la rage est une maladie mortelle une fois qu’elle est déclarée et un chien peut la transmettre sans avoir de symptômes. La vie de la personne mordue en dépend peut-être. Mettez-vous à sa place !

Ces visites mettent en jeu la responsabilité pénale du propriétaire. Si elles ne sont pas réalisées, la loi prévoit des amendes et des peines de prison pour le propriétaire (arrêté ministériel du 21 avril 1997).

– Une évaluation comportementale de votre chien est aussi obligatoire (article L 211-14-2 du code rural), afin de juger de sa dangerosité et d’éviter toute récidive. Cette évaluation doit être réalisée dans les 15 jours qui suivent la morsure. Quelques mesures ou changements à la maison  peuvent souvent suffire à éviter les récidives. Des formations sur une journée pour les propriétaires permettent également de mieux comprendre le « fonctionnement » d’un chien et de prévenir une nouvelle morsure.

– Enfin, depuis 2008, il y a obligation de déclarer au maire la morsure : « tout fait de morsure d’une personne par un chien est déclaré par son propriétaire ou son détenteur ou par tout professionnel en ayant connaissance dans l’exercice de ses fonctions à la mairie de la commune de résidence du propriétaire ou du détenteur de l’animal (art L211-14-2 du CR). Cette déclaration peut se faire par courrier ou fax à la mairie.

Les assurances

Pour la santé de votre compagnon, les visites chez le vétérinaire sont indispensables, que ce soient des visites préventives ou des visites lors de maladie. Malheureusement, les soins vétérinaires peuvent être onéreux, notamment en cas de chirurgie ou d’hospitalisation.

Pour vous aider à assumer ces frais, il existe des assurances santé adaptées à votre animal, son mode de vie et votre budget.

Différentes offres existent avec des remboursements allant de 50 à 100 %. Il convient de bien déterminer avec votre assureur quels risques vous voulez couvrir. Il est possible d’obtenir une prise en charge intégrale de tous les soins vétérinaires (médicaux, chirurgicaux, hospitalisation…), quelle qu’en soit l’origine (accident ou maladie).

Les tarifs sont variables selon la compagnie d’assurance et les options choisies..

Les intoxications

Les intoxications alimentaires

Attention, certains aliments sont dangereux pour la santé des animaux de compagnie. Les intoxications sont plus fréquentes chez le chien auquel le propriétaire donne facilement des « extras ». C’est le cas par exemple :
– du chocolat, qui peut provoquer des troubles du rythme cardiaque potentiellement mortels,
– des oignons, de l’ail, des échalottes : leur consommation entraîne une destruction des globules rouges et donc une anémie qui peut être fatale à l’animal…

Les intoxications médicamenteuses

Il ne faut surtout pas utiliser sur un animal des médicaments destinés à une autre espèce, au risque de provoquer des troubles graves, voire la mort de l’animal.
Par exemple, un médicament anodin chez l’homme comme le paracétamol (Efferalgan …) est mortel chez le chat même à très faible dose car, sous l’effet du médicament, les globules rouges de l’animal ne peuvent plus transporter l’oxygène.
Le chat est également sensible à de nombreux antiparasitaires externes et l’utilisation de présentations destinées au chien peut être à l’origine de graves troubles nerveux (tremblements, salivation, convulsions …) qui peuvent entraîner la mort du chat.
Faites enfin attention de bien stocker vos médicaments à l’abri de vos animaux de compagnie : les intoxications par absorption de somnifères, pilules contraceptives … sont fréquentes chez nos amis chiens et rats par exemple.

Les intoxications par les plantes

Pourtant réputés délicats en ce qui concerne leur alimentation, nos chats ont souvent une fâcheuse tendance à mâchouiller la verdure destinée à la décoration de la maison. De nombreuses plantes d’appartement ou de jardin peuvent ainsi causer une intoxication chez le chat.

La plupart du temps, les symptômes sont frustes et l’intoxication reste bénigne. En effet :
– le chat ingère de petites quantités, ne trouve pas le goût à sa convenance (amer ou irritant) et s’arrête spontanément,
– la plupart des plantes induisent des troubles digestifs si bien que le chat en vomit la plus grande partie, ce qui favorise l’expulsion des toxiques.

L’intoxication est plus ou moins grave selon la plante incriminée, sa maturité, selon la partie que l’animal ingère, et selon que la plante ait été mâchée ou non. Néanmoins, certaines plantes sont réellement très toxiques et peuvent entraîner de graves troubles, surtout chez les chatons en raison de leur petite taille et de l’immaturité de leur organisme.

Le chat d’appartement est particulièrement exposé. C’est pourquoi il est prudent de s’intéresser à la toxicité d’une plante avant de la mettre au contact de vos « tigres de salon ».

En cas de doute, n’hésitez pas à téléphoner au Centre AntiPoison Animal de l’ouest (CAPA ouest), ouvert 24H/24, au 02 40 68 77 40.

Animal perdu, animal trouvé

Vous avez perdu votre chien ou votre chat, que faire ?

– contactez la fourrière départementale (à Carquefou) au 02 40 93 76 61 aux heures ouvrables (14h-18h sauf dimanche et jours fériés),
– contactez tous les vétérinaires du secteur pour les informer,
– signalez la perte d’un chien ou d’un chat identifié par tatouage ou transpondeur au fichier central d’identification I-CAD par téléphone au 0 810 778 778.

Pensez à faire identifier votre animal, c’est le meilleur moyen de le retrouver s’il se perd.
Sachez de plus que légalement :
– tous les chiens de plus de 4 mois doivent obligatoirement être identifiés,
– tout chat né après le 1er janvier 2012 et âgé de 7 mois ou plus doit obligatoirement être identifié.

Pensez aussi à modifier vos coordonnées auprès des fichiers canin ou félin quand vous déménagez.

Vous avez trouvé un chat ou un chien, que faire ?

Si vous trouvez un animal portant un médaillon avec des coordonnées, contactez rapidement son propriétaire qui sera heureux de retrouver son compagnon.

Si l’animal ne porte pas de médaille, vérifiez la présence d’un tatouage (dans l’oreille ou parfois sur le plat de la cuisse chez les chiens) et contactez un vétérinaire qui se connectera au fichier pour avoir les coordonnées des propriétaires.

Si l’animal n’est pas tatoué, il peut être porteur d’un transpondeur (puce électronique). Dans ce cas,  seul un vétérinaire pourra vérifier si l’animal est identifié ou non à l’aide d’un lecteur disponible à la clinique.

Dans le cas où vous trouvez un animal en dehors des heures d’ouverture de la clinique et que vous ne pouvez le garder, contacter la fourrière animale au 02 40 93 76 61. La fourrière animale du site de la Trémouille accueille les chiens et chats errants capturés sur le sur les communes de Nantes Métropole.

Pour confier l’animal que vous avez trouvé à la fourrière ou pour signaler un animal errant, vous devez contacter la marie, la police municipale ou la gendarmerie du lieu où vous avez trouvé l’animal. Des personnes assermentées prendront l’animal en charge et dresseront les documents nécessaires à son admission en fourrière.

La fourrière se charge alors de retrouver le propriétaire de l’animal grâce à son tatouage ou à sa puce électronique. Dans tous les cas, le propriétaire dispose de 8 jours ouvrés et francs pour récupérer son animal à la fourrière. Passé ce délai, l’animal est considéré comme abandonné, et il est confié à la SPA qui se charge de lui trouver une nouvelle famille d’adoption.

Voyager avec votre animal

Les trajets en voiture sont parfois de véritables épreuves pour nos compagnons. Le mal des transports est fréquent puisqu’il concerne 1 chien sur 6.

Le stress mais aussi la perturbation de l’organe de l’équilibre de l’oreille interne peuvent engendrer des vocalises, des tremblements et des nausées. On retrouve aussi dans les cas les plus sévères des vomissements, une salivation importante…

Dans les cas où la peur et le stress dominent, il faut entraîner le chien à monter en voiture d’abord à l’arrêt, vitres ouvertes et jouer avec lui, lui faire réaliser des exercices simples puis le récompenser pour le mettre en confiance. Progressivement, on fermera les vitres, puis on allumera le moteur (sans rouler) et enfin, quand le chien aura gagné en confiance, on fera des trajets, d’abord très courts, puis de plus en plus longs.

L’objectif est alors que l’animal associe la voiture à une expérience agréable, ce qui limitera son stress.Mais il est parfois nécessaire d’administrer des médicaments doux lors de stress trop important ou des antivomitifs, lorsque chaque trajet en voiture s’accompagne de vomissements.

Le traitement sera adapté à chaque chien selon que le stress ou le mal des transports domine.

N’hésitez pas à nous demandez conseil.

Avant de partir, pensez à vérifier que votre lieu de résidence accepte bien la présence d’animaux de compagnie. Dès lors que vous allez en collectivité humaine (campings, chambres d’hôtes …), la vaccination contre la rage peut être exigée. Attention, pour être vacciné contre la rage, votre animal doit obligatoirement être identifié et posséder un passeport (délivré à la clinique).

Pour passer les frontières, votre animal doit a minima :
– être identifié,
– être vacciné contre la rage,
– être détenteur d’un passeport.
Attention, depuis le 4 juillet 2011, seule l’identification électronique est reconnue par les autres pays européens.
Le tatouage devient caduque et il sera nécessaire de ré-identifier votre animal avec une puce électronique s’il est identifié par tatouage.Certains pays ont des exigences beaucoup plus importantes.
Il est donc primordial de vous renseigner suffisamment tôt avant votre départ.
N’hésitez pas à appeler la clinique pour obtenir des renseignements.

Détenir un chien de catégorie

Comment obtenir le permis de détention, obligatoire pour les chiens de catégorie ?

Faire la demande à la mairie du lieu où l’on réside, en fournissant :

• pour les chiens de première catégorie :
– Certificat d’identification,
– vaccination antirabique,
– certificat vétérinaire attestant la stérilisation,
– attestation d’assurance responsabilité civile spécifique,
– résultat de l’évaluation comportementale réalisée entre 8 et 12 mois par un vétérinaire inscrit sur une liste départementale,
– attestation d’aptitude du détenteur,
– photocopie de carte nationale d’identité du détenteur,
– extrait de casier judiciaire,
– justificatif de domicile.

• pour les chiens de deuxième catégorie :
– Certificat d’identification,
– vaccination anti-rabique,
– attestation d’assurance responsabilité civile spécifique,
– résultat de l’évaluation comportementale réalisée entre 8 et 12 mois par un vétérinaire inscrit sur une liste départementale,
– attestation d’aptitude du détenteur,
– photocopie de carte nationale d’identité du détenteur,
– certificat du LOF pour les chiens de deuxième catégorie sauf les Rottweiller,
– extrait de casier judiciaire,
– justificatif de domicile.

Lorsque le chien n’a pas atteint l’âge auquel doit être réalisée cette évaluation comportementale, il est délivré à son propriétaire un permis provisoire. Si les résultats de l’évaluation le justifient, le maire peut refuser la délivrance du permis de détention.

L’évaluation comportementale du chien doit être renouvelée à intervalles réguliers (1,2 ou 3 ans) s’il est jugé comme présentant une dangerosité potentielle.

L’attestation d’aptitude du maître est délivrée par un formateur habilité et agréé par le préfet, à l’issue d’une formation de 7 heures portant sur l’éducation et le comportement canins, ainsi que sur la prévention des accidents.