L’entretien
Certaines races comme le Persan nécessitent un entretien quotidien des yeux avec un produit adapté. N’hésitez pas à demander conseil à la clinique.
Pour éviter l’accumulation de tartre et la mauvaise haleine qui l’accompagne, il est important de s’occuper de la « bouche » de votre chat.
Habituez-le dès le plus jeune âge aux croquettes plutôt qu’à la pâtée qui a tendance à coller aux dents.
La plaque dentaire mettant 24 heures à « coller » aux dents, le fait de brosser les dents une fois par jour est la solution la plus efficace mais difficilement réalisable en pratique chez la majorité des chats.
Pour lutter contre le dépôt du tartre, vous trouverez à la clinique des poudres à déposer sur l’alimentation ou des solutions à mettre dans son eau de boisson.
Enfin, pensez à « offrir » à votre animal un détartrage dès que ses gencives commencent à être inflammées. En effet, la douleur commence dès ce stade et si l’on attend trop, les gencives se rétractent et les dents se déchaussent.
Le chat est par essence un animal très propre, qui passe de nombreuses heures à se toiletter. Néanmoins, certaines situations pathologiques (chat obèse qui ne peut mécaniquement plus atteindre son arrière-train, chat arthrosique et douloureux …) ou accidentelles (chat tombé dans un fossé …) peuvent conduire à réaliser un shampooing.
Il ne faut jamais laver jamais votre chat avec un shampooing ou un gel douche pour humains. En effet, le pH et l’épaisseur de sa peau ne sont pas du tout les mêmes que les vôtres, et ce produit risque donc de lui irriter la peau. D’une manière générale, les chats n’apprécient guère les shampooings.
Sachez que nous proposons à la clinique des shampooings « secs », qui ne nécessitent pas de mouiller et rincer le chat.
N’hésitez pas à nous demander conseil.
Elles peuvent être épointées, notamment chez les chats d’appartement qui peuvent avoir du mal à les user. L’épointage des griffes se fait préférentiellement au moyen d’un coupe-griffes. C’est une opération qui peut sembler délicate car la griffe est innervée et vascularisée. Il ne faut donc pas la couper trop court au risque de provoquer un saignement et une douleur.
L’épointage des griffes peut être réalisé à la clinique.
L’alimentation
Les besoins nutritionnels d’un chat ne sont pas les mêmes que ceux d’un homme.
Par ailleurs, le chat est un mangeur-grignoteur : doté d’un petit estomac, il mange très fréquemment et en petite quantité (entre 8 et 20 repas par jour). Il est très important de respecter ce mode de distribution sous peine de créer des pathologies comme l’anxiété ou la prédation sur le propriétaire par exemple.
L’idéal est donc de privilégier une alimentation sèche qui exerce une action abrasive sur la dent limitant le dépôt du tartre et qui peut être distribuée en libre-service. Attention, « libre-service » ne signifie pas « à volonté ».
En effet, du fait de la stérilisation fréquente des chats et de leur vie parfois sédentaire en appartement, les chats peuvent être sujets à la prise de poids.
La clinique met à votre disposition des gammes d’aliments « premium » ayant toutes les qualités nutritionnelles pour répondre aux besoins de votre chat. Formulés pour les chats stérilisés, ils sont la garantie du maintien d’un poids idéal et évitent l’apparition de maladies de l’appareil urinaire.
N’hésitez pas à nous demander conseil.
La vaccination
Quand vacciner ?
Dans l’espèce féline, le nouveau-né est protégé par les anticorps de la mère, transmis par le colostrum (lait sécrété pendant les premiers jours de la lactation). Cette protection passive est provisoire et dure en moyenne 7 semaines. C’est pourquoi on démarre les premières vaccinations autour de l’âge de 2 mois.
Les principales maladies contre lesquelles on vaccine le chat sont :
Il s’agit d’une affection due à une combinaison de virus et de bactéries qui touchent les yeux, le nez et la gueule de l’animal. Les souches les plus virulentes peuvent entraîner la mort du chat. Ces virus résistent de plus dans le milieu extérieur ; c’est pourquoi vous pouvez les ramener sur vos vêtements, vos mains …. jusqu’à votre chat, même s’il ne met jamais « les pattes dehors ! ». La vaccination contre le coryza est donc indiquée pour tous les chats, y compris les chats d’appartement.
Cette maladie est causée par un virus qui provoque de graves désordres digestifs pouvant entraîner la mort de l’animal. Ce virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur, donc vous pouvez servir de vecteur et « ramener » la maladie à votre chat, même s’il ne sort pas. La vaccination contre le typhus est donc indiquée pour tous les chats, y compris les chats d’appartement.
Causée par un virus, il s’agit d’une maladie redoutable que l’on ne sait malheureusement pas soigner. Le virus est à l’origine d’une baisse des défenses immunitaires; il peut également être responsable d’une anémie ou provoquer des cancers. La maladie se contracte essentiellement par contact direct avec un chat porteur car le virus est très fragile dans le milieu extérieur. Les matières virulentes sont le sang, les sécrétions génitales mais aussi la salive; il s’agit donc d’une maladie qui circule beaucoup. Heureusement, un vaccin existe pour protéger votre chat. La vaccination contre la leucose ne s’adresse qu’aux chats qui ont un accès possible à l’extérieur, même limité ; en effet, même si votre chat ne sort qu’une semaine par an au moment des vacances, il suffit d’un contact avec un chat malade pour qu’il soit à son tour contaminé !
La rage est une maladie mortelle, transmissible à l’homme. Elle fait donc l’objet d’une surveillance sanitaire stricte. La vaccination contre la rage est obligatoire :
– pour les chats séjournant dans des pensions, des campings ou des centres de vacances,
– lors de voyages en Corse et dans les départements d’Outre-mer,
– lors de déplacement à l’étranger.
Attention, pour être vacciné contre la rage, votre chat doit obligatoirement être identifié et posséder un passeport (délivré à la clinique).
À l’heure actuelle, il n’existe malheureusement aucun vaccin disponible contre :
Cette maladie est souvent confondue avec la leucose du chat. En effet, le virus responsable du sida du chat est voisin de celui responsable de la leucose. Certains symptômes sont donc similaires : un chat atteint du sida voit ses défenses immunitaires diminuer. Par contre, il existe deux différences majeures entre sida et leucose du chat :
– le sida du chat se transmet uniquement par le sang et les sécrétions sexuelles,
– il n’existe à l’heure actuelle aucun vaccin disponible pour protéger votre chat contre cette maladie.
La stérilisation est donc conseillée pour éviter la contamination par voie sexuelle mais également la transmission du virus par morsures ou griffures entre prétendants lorsqu’une chatte est en chaleurs !
Il est important de noter enfin que le virus responsable du sida du chat est propre à l’espèce féline : il n’y a pas de transmission possible du chat vers son propriétaire.
Les traitements antiparasitaires externes
Les parasites externes les plus courants chez les chats sont les puces et les tiques. Ce sont deux espèces de parasites hématophages qui se nourrissent en réalisant des repas sanguins sur l‘animal. Outre la spoliation sanguine réalisée lors d’infestation massive, ces parasites peuvent être à l’origine de différentes maladies.
Les puces sont ainsi responsables :
– de démangeaisons, dépilations voire de plaies lors d’allergie,
– de la transmission de ténias (vers plats du tube digestif),
– de la transmission de l’hémobartonellose. Cette maladie est due à un parasite qui détruit les globules rouges du chat. Il s’agit donc d’une affection grave, potentiellement mortelle si elle n’est pas soignée.
Les tiques quant à elles sont responsables d’une forte inflammation au niveau de leur site de fixation.
Pour sa santé, il est donc impératif de traiter votre chat très régulièrement contre ces parasites.
N’hésitez à demander conseil à la clinique car il existe de nombreux produits disponibles mais qui n’ont malheureusement pas tous la même efficacité. De plus, certains antiparasitaires externes sont formellement contre-indiqués chez le chat car ils peuvent être responsables d’intoxications mortelles.
Certains parasites plus rares sont essentiellement contractés en collectivité; il est donc important de réaliser une visite chez votre vétérinaire après l’adoption de votre chat afin de pouvoir dépister et traiter au plus tôt ces éventuelles parasitoses.
La vermifugation
On distingue deux types de vers :
Les vers ronds
• Les ascaris
Les ascaris sont des vers blancs qui peuvent mesurer jusqu’à 20 centimètres : ils ressemblent beaucoup à des spaghettis !
Les chatons en sont presque systématiquement infestés. Ils se contaminent soit directement dans le ventre de leur mère, soit en la tétant après la naissance.
Les ascaris sont des parasites qui peuvent se transmettre à l’homme.
• Les ankylostomes
Ce sont de petits vers que l’on observe très rarement dans les selles. Ils sont particulièrement agressifs pour la paroi de l’intestin. Lorsqu’ils sont très nombreux, la quantité de sang qu’ils pompent est suffisante pour entraîner une anémie, voire le décès du chat.
Les vers plats
Il s’agit principalement du ténia (Dipylidium caninum) ou «ver solitaire». Il peut mesurer jusqu’à 80 cm. Ses segments sont éliminés dans les selles : ils ressemblent à des grains de riz. On les voit parfois dans les poils qui entourent l’anus. Les puces sont souvent porteuses de larves de ténia. En se toilettant ou en se léchant pour chasser les puces qui le démangent, le chat se contamine en les avalant. Pour débarasser votre chat du ténia, il est donc nécessaire de le traiter en même temps contre les puces.
Pourquoi vermifuger ?
Tous ces parasites peuvent entraîner des troubles plus ou moins graves sur la santé de nos compagnons.
Il convient de traiter préventivement, et systématiquement, car on ne voit que très rarement les vers dans les selles, même s’ils sont présents dans l’intestin.
Attention aux idées reçues : un chat qui mange de l’herbe n’est pas vermifugé. L’herbe ne tue pas les parasites présents dans le tube digestif ; manger de l’herbe permet simplement au chat d’évacuer les bouchons de poils accumulés lors de sa toilette du fait de son effet vomitif.
Quand vermifuger ?
Faites-le sytématiquement :
– pour les chatons : une fois par mois jusqu’à l’âge de 6 mois,
– pour les adultes : au minimum deux fois par an pour les chats qui n’ont pas accès à l’extérieur et idéalement quatre fois par an pour les chats qui ont accès à l’extérieur.
Quel vermifuge utiliser ?
Suivant l’âge, le poids de votre animal, et vos habitudes, vous pouvez utiliser différentes présentations : comprimés, pâte contenue dans une seringue, ou spot-on. Mais attention, tous ne sont pas efficaces contre tous les types de vers. De plus, sachez que les produits réputés naturels, à base de plantes, d’ail … sont totalement dépourvus d’efficacité voire dangereux pour la santé de votre chat (l’ail est par exemple toxique pour nos animaux de compagnie car il est responsable d’une anémie).
Pour trouver un produit sûr, efficace et adapté à vos besoins, demandez conseil à la clinique.
La reproduction
La puberté
La puberté survient autour de 6 mois.
Elle se manifeste chez la femelle par une modification du comportement : miaulements, posture d’acceptation du mâle avec la tête plaquée au sol et arrière-train redressé, recherche du contact …. La chatte est en général sexuellement active de février à octobre (voire toute l’année pour les animaux d’appartement) ; au cours de cette période alternent des phases de chaleurs et des phases de repos de quelques jours. Il n’y a pas de ménopause donc les chaleurs se poursuivront jusqu’à la fin de la vie de la chatte.
Chez le mâle, la puberté se manifeste par l’apparition de marquage urinaire : le chat émet un petit jet d’urines en position debout. L’odeur de l’urine se modifie également et devient beaucoup plus forte. Le mâle est sexuellement actif toute l’année. Il peut détecter des femelles en chaleurs à plusieurs kilomètres, ce qui est source de fugues et éventuellement d’accidents. Les chaleurs sont également propices aux combats entre mâles qui sont autant de risques de survenue d’abcès voire de la transmission de maladies telles que leucose et sida du chat.
Faut-il faire reproduire son animal ?
Il faut savoir qu’il n’y a aucun intérêt médical ni psychologique à faire reproduire son animal. Le rapport sexuel est même une voie d’entrée pour des maladies telles que la leucose et le sida du chat (voir les maladies du chat). Il faut que ce soit une envie de votre part, sachant qu’une mise à la reproduction implique des contraintes pour le propriétaire.
La gestation dure environ deux mois et trois visites chez le vétérinaire sont recommandées pour un suivi correct de celle-ci :
• la première avant la mise à la reproduction pour un examen complet de la chatte et une vermifugation.
• la seconde au bout d’un mois pour vérifier que la chatte est effectivement gestante et adapter son alimentation en conséquence (les besoins en énergie et en calcium augmentent fortement chez la femelle gestante).
• la troisième à partir du 45ème jour de gestation, pour examiner la future mère, la vermifuger à nouveau et surtout pour réaliser une radiographie abdominale afin de compter le nombre de chatons et détecter d’éventuelles anomalies. Cette dernière visite est également l’occasion de vous délivrer tous les conseils pour la préparation et le suivi de la mise bas et de vous préciser les situations ou symptômes qui doivent vous amener à consulter.
Faire reproduire son animal demande donc de la disponibilité : il faut être présent pour surveiller la mise bas et pouvoir consulter à la clinique en cas de problème.
Il faut enfin avoir à l’esprit que les chatons ne seront pas adoptables avant l’âge de 2 mois et qu’ils devront être vaccinés et identifiés à vos frais avant la cession.
Les dangers de la pilule contraceptive
L’emploi de la pilule contraceptive chez la chatte est contre-indiqué.
Outre les risques d’oubli, la pilule est particulièrement dangereuse pour la santé de votre animal. Elle est en effet responsable :
• de modifications de l’appareil génital (kystes ovariens, gonfement et induration de l’utérus…)
• de la survenue de tumeurs mammaires, qui sont à 90% des cancers chez la chatte.
A contrario, la stérilisation chirurgicale permet elle un allongement de l’espérance de vie de votre animal.
Les intérêts de la stérilisation
La stérilisation chirurgicale présente de nombreux avantages pratiques :
• plus de chaleurs chez la femelle donc plus de risques de gestations non désirées,
• plus de risques de fugues (mâles et femelles) lorsque la femelle est en chaleurs,
• pas de marquage urinaire chez le mâle et odeur moins forte de l’urine.
La stérilisation est également très intéressante pour la santé de votre animal.
En effet :
• elle diminue les risques de fugues,
• elle diminue les risques de combats entre mâles pour « l’accès » à la femelle et donc indirectement les risques d’abcès et de transmission de la leucose et du sida,
• elle évite la transmission de la leucose et du sida lors des rapports sexuels.
De plus, chez la femelle, elle permet également :
• de diminuer le risque de tumeurs mammaires,
• d’écarter les risques d’infection génitale.
La stérilisation s’effectue dès l’âge de 6 mois et contrairement aux idées reçues, il n’est absolument pas nécessaire d’attendre que la chatte ait eu ses premières chaleurs.
N’hésitez pas à demander conseil à la clinique.